Les mutilés de guerre

4 266 000 hommes ont été blessés dans le conflit. Il y a eu 300 000 mutilés et amputés et 15 000 " gueules cassées ". Certains " mutilés du cerveau " comme ceux qui ont été accueillis à l’hôpital psychiatrique de Cadillac en Gironde ont totalement perdu la mémoire. Le pays n’étant pas près à recevoir autant de blessés il a fallu trouver dans l’urgence des lieux capables d’accueillir des hommes hors de combat sur tout le territoire. Les progrès de la médecine ont fait que de nombreux blessés ont survécu à des blessures très graves avec des séquelles importantes. Ces hommes ont du être réinsérés dans la société après la guerre. Pensionnés, ils ont aussi bénéficié d’aides adaptées en particulier ceux qui ne pouvaient pas retrouver leur activité d’avant guerre : emplois " réservés " dans l’administration (en petit nombre), formation professionnelle pour les autres. La loi de 1923, destinée aux mutilés de 14-18, est une loi pionnière pour l’insertion des handicapés dans le monde du travail