La mobilisation des matières premières et de l'énergie

Face à une durée de la guerre non préparée, les belligérants se sont trouvés très vite démunis en terme de matières premières destinées à l’industrie de guerre. Dès le 15 août 1914 l’Allemagne a créé l’Office des matières premières de guerre. L’occupation a privé la France de 64% de sa production de fonte et de 62% de l’acier. L’exploitation de toutes les ressources énergétiques est aussi envisagée.

La France manque d’acier (lamineries occupées) qui vient du Royaume-Uni, elle fait venir le coton-poudre d’Égypte, l’acide nitrique du Pérou.

L’Allemagne a beaucoup de charbon mais manque de cuivre, de plomb, de zinc, de salpêtre, d’antimoine d’acide nitrique et sulfurique, de nickel, d’aluminium. Son étain vient des Indes Néerlandaises. De plus, dès 1915, la Norvège ne lui vend plus de fer, l’Espagne de pyrites et le cuivre doit venir en contrebande.

Les deux pays manquent de laine et de textile en général.

Partout la récupération est essentielle, même sur le champ de bataille par les soldats (cuivre et étain des " douilles ").